Arles est certainement la ville la plus photographiée de France. Certes, elle offre de nombreux monuments qui attirent les touristes du monde entier et leur téléphone portable, mais elle est surtout l’épicentre de la photographie avec les rencontres d’Arles en été. Le gratin de la photographie s’y retrouve pour de nombreuses expositions dans divers lieux de la ville. Hors saison, des stages de photographie y sont organisés. C’est l’occasion pour les amateurs comme moi, confirmés ou débutants, de s’initier à cet art ou de développer leur regard personnel.
Dans ce cadre urbain, les photographes amateurs peuvent s’en donner à coeur joie, en multipliant les images de la ville. Rien n’échappe à leur regard. La chaussée et ses détritus, les marques sur les trottoirs, le crépis des façades, les morceaux d’affiches arrachées encore collées aux murs, les portes anciennes, les fenêtres avec leurs reflets, les vitrines des magasins, les tags, sont autant de sujets qu’ils mitraillent avec passion. Les détails des nombreux monuments dispersés dans la ville sont également le sujet d’exercices de style. On laisse toutefois aux touristes le soin de se prendre en selfie avec les arènes en arrière plan. Lassés par les natures mortes, les stagiaires photographes peuvent aussi s’essayer à saisir les attitudes des passants, au marché ou dans un vide grenier. Pour les habitants de la ville, il est illusoire de penser pouvoir échapper aux tirs croisés des photographes en patrouille dans la ville . Rien n’échappe à leur regard!
J’ai bien sûr succombé à la facilité de photographier murs, tags, portes et fenêtres: un grand classique…
En se promenant dans cette ville mythique, je ne peu m’empêcher de rêver à égaler un jour les plus célèbres photographes.Mais, hélas, mes tentatives photographiques sont loin d’atteindre le résultat attendu. Que de déceptions à regarder mes modestes clichés!
Ombres et textures: dépassé, Lucien Clergue a épuisé le sujet depuis longtemps! panier!
Vue des enfants dans la rue, Doisneau a fait tellement mieux !
Capturer l’instant décisif, c’est difficile après Cartier Bresson!
Et puis, même en rajoutant du grain et en contrastant la photo, on est loin de Sebastao Salgado!
Bon d’accord, l’année prochaine, je ferai un stage de poterie!
Tu es le bienvenu si tu viens le faire chez nous 😊. J’espère que tu as bien profité de la ville qui vaut effectivement le détour.
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Non, non, ni stage de poterie, ni fausse modestie, les clichés en noirs et blancs sont superbes ! Suzanne Date: Sat, 11 Jun 2016 12:54:58 +0000 To: suzanne.klein@outlook.fr
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Je suis entièrement d’accord avec Suzanne! Les clichés sont magnifiques 🙂
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Merci, c’est gentil, mais c’est un peu d’auto dérision! Il ne faut pas se prendre trop au sérieux!
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Un peu d’auto-dérision seulement. non, je ne ferai pas de stage de poterie ou de macramé l’an prochain.
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Il ne faut pas craindre les filiations, elles sont parfois réussies – et heureusement ! Moi aussi, j’ai trouvé belles tes photos en forme de clin d’œil.
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